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S0004-05922010000100015
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Réponse des poulets de chair a les régimes avec bambaranut (Voandzeia subterranea) comme source de protéines
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Les effets de la noix de bambara cru et grillé comme source de protéine pour les poulets de chair a été examinée en utilisant 45 broilers qui ont été divisés au hasard en trois groupes de 15 oiseaux.
sentnum
1
-1
Les régimes de test ont été formulés tel ce la noix de bambara a constitué 25% du total.
sentnum
2
-1
Le traitement 1 (contrôle) sans noix de bambara, le traitement 2 avec noix de bambara cru et le traitement 3 avec noix bambara réchauffée.
sentnum
3
-1
L'étude a duré 6 semaines pendant lesquelles le gain du poids et la consommation de l'aliment ont été mesurées.
sentnum
4
-1
Les résultats obtenus par des divers groupes ont été évalués en utilisant les gains du poids, la conversion d'aliment, et le coût par kg gaigné.
sentnum
5
-1
Pendant l'abattage, les divers organes internes ont été excisés et évalués pour les grands lésions et pesés.
sentnum
6
-1
Les résultats de l'étude ont montré que le groupe de contrôle avait le plus haut ratio de conversion d'aliment et gain du poids, pendant que le groupe de la noix de bambara cru était supérieur au groupe de la noix de bambara réchauffée.
sentnum
7
-1
Le coût par kg gaigné était plus haut dans les groupes de la noix de bambara réchauffée.
sentnum
8
-1
Il n'avait pas des différences statistiques (p>0.05) pour les poids d'organes ni pour le tissu adipeux abdominal observable et la grand pathologie dans les organes internes.
null
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S0004-05922011000300039
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Réduction post parturition re-accouplement période la performance de la reproduction du lapine
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Les lapins étant des ovulateurs incités peuvent reprocréer en moins de 24 heures après la parturition.
sentnum
1
-1
Cependant l'intervalle de récopulation postpartum peut influer sur el efficacité de reproduction et sur la physiologie de la lapine.
sentnum
2
-1
Cette étude a évalué les effets de la réduction de l'intervalle de ré-accouplement après la naissance sur l'activité sexuelle, la fertilité, la gestation, la parturition et les caractéristiques des petits, en utilisant 90 lapines.
sentnum
3
-1
Trois groupes de lapines de race croisée (New Zealand White × Chinchilla) ont été utilisés dans un bâtiment découpé en cabines de dimensions prises au hazard.
sentnum
4
-1
Les lapines ont été ré-accouplées entre 1 à 9, 10 à 20, 21 à 28 jours après la parturition les saisons sèches et pluvieuse à Ayetoro, dans e' Etat d'Ogun au Nigeria.
sentnum
5
-1
L'acceptation de récopulation a décru avec l'accroissement de l'intervalle de récopulation postpartum.
sentnum
6
-1
Le taux de conception était le plus élevé dans le groupe de 21 à 28 jours (98,8%) et le plus bas dans le groupe de 10 à 20 jours (68,4%).
sentnum
7
-1
La durée de gestation était considérablement plus courte (p<0,05) dans le groupe de 10 à 20 jours (30,7 jours) que dans le groupe de 1 à 9 jours (31,6 jours) et que dans le groupe de 21 à 28 jours (31,7 jours).
sentnum
8
-1
La grosseur et le poids des petits à la naissance n'étaient pas pour autant affectés.
sentnum
9
-1
La mortalité à la naissance était plus basse (p<0,05) dans le groupe de 21 à 28 jours (25,6%) par rapport aux groupes de 10 à 20 jours (57,4%) et de 1 à 9 jours (58,8%).
sentnum
10
-1
Le poids des petits (total et vivants à la naissance) était plus lourd (p<0,05) pendant les pluies (295,9 et 294,9 g) que pendant la sécheresse (250,1 et 243,3 g).
sentnum
11
-1
La réduction de l'intervalle de récopulation après parturition a augmenté l'activité sexuelle.
sentnum
12
-1
La fertilité était comparable chez les lapines ré accouplées dans les groupes de 1 à 9 et de 21 à 28 jours après parturition.
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S0004-05922013000200020
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Facteurs influençant les paramètres de reproduction des brebis Ouled Djellal
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
L'étude des paramètres de reproduction des brebis Ouled Djellal (n=269), menée en semiintensif dans un milieu semi- aride, fait ressortir un taux de fertilité de 88 %, un taux de fécondité de 95 % et un taux de prolificité de 111 %.
sentnum
1
-1
L'influence des différents facteurs sur les paramètres de reproduction, fait ressortir sur la fertilité, une influence significative (p<0,05) de l'état physiologique lors de la lutte, un effet très significative de l'âge des brebis et un résultat hautement significative (p<0,001) du mode de lutte, du mois de lutte ainsi que de l'interaction état physiologique lors de la lutte × mode de lutte.
sentnum
2
-1
Pour la fécondité, on note un effet significatif (p<0,05) de l'âge des brebis, très significatif (p<0,01) de l'état physiologique lors de la lutte et hautement significatif (p<0,001) pour le mode de lutte et le mois de lutte.
sentnum
3
-1
Quant à la prolificité, elle est influencée significativement (p<0,05) par l'état physiologique lors de la lutte et très significativement (p<0,001) par le mois de lutte.
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S0042-96862000000100003
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Inégalités socio-économiques et mortalité infantile: comparaisons dans neuf pays en développement.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
L’amélioration de la santé des pauvres est devenue un but pour un certain nombre d’organisations internationales, et notamment la Banque mondiale et l’OMS, ainsi que pour les pouvoirs publics de plusieurs pays dans le cadre de leurs politiques nationales et de leurs programmes d’aide au développement.
sentnum
1
-1
Ce but reste difficile à atteindre dans la mesure où les données sur l’ampleur et les causes des inégalités de santé font défaut, en particulier dans les pays en développement.
sentnum
2
-1
Le présent article a pour objectif de combler cette lacune en fournissant des éléments d’information à la fois sur l’amplitude et sur les causes des inégalités de mortalité dans un sous-groupe de la population des pays en développement, à savoir l’enfant de moins de cinq ans.
sentnum
3
-1
L’article commence par la description des méthodes de mesure appliquées à l’étendue des inégalités de la mortalité infanto-juvénile dans les différentes classes économiques et à la recherche d’écarts significatifs entre les pays.
sentnum
4
-1
Ces méthodes consistent à construire des courbes de concentration donnant le pourcentage cumulé de décès pour la classe d’âge étudiée pendant la période de référence en fonction du pourcentage cumulé d’enfants nés vivants rangés en fonction de leur situation économique.
sentnum
5
-1
Les courbes situées bien au-dessus de la diagonale, laquelle représente la ligne d’égalité, indiquent une distribution très inégale de la mortalité avec la classe économique, les décès étant concentrés parmi les plus démunis.
sentnum
6
-1
L’indice de concentration (égal à deux fois l’aire comprise entre la courbe de concentration et la diagonale) est une mesure de l’inégalité; il prend une valeur négative lorsque les décès sont concentrés parmi les plus pauvres.
sentnum
7
-1
Nous indiquons un estimateur qui permet de calculer une erreur type de cet indice et, par conséquent, de procéder à des tests de signification.
sentnum
8
-1
Ces méthodes ont été appliquées aux pays suivants : Afrique du Sud, Brésil, Côte d’Ivoire, Ghana, Népal, Nicaragua, Pakistan, Philippines et Viet Nam.
sentnum
9
-1
Les données utilisées sont celles de l’étude sur la mesure des niveaux de vie réalisée par la Banque mondiale, sauf dans le cas des Philippines où les données proviennent de l’enquête longitudinale sur la santé et la nutrition de 1991 conduite dans l’île de Cebu.
sentnum
10
-1
Les taux de mortalité moyens des échantillons calculés avec les données étaient assez proches de ceux obtenus par d’autres sources, et les erreurs types relatives se situaient dans des limites considérées comme acceptables.
sentnum
11
-1
Les inégalités de mortalité des moins de cinq ans étaient supérieures aux inégalités de mortalité infantile, particulièrement élevées au Brésil, et assez élevées au Nicaragua et aux Philippines.
sentnum
12
-1
Les inégalités de mortalité chez les moins de cinq ans étaient inférieures en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire et au Népal, tout en étant plus élevées qu’au Ghana, au Pakistan et au Viet Nam.
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S0042-96862000000100005
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Définir et mesurer les inégalités de santé: approche basée sur la distribution de l’espérance de santé.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Le présent article propose un cadre qui permet, à partir de quatre notions clés, de conceptualiser la mesure des inégalités de santé et de la rendre opérationnelle. • Premièrement, il y a le principe selon lequel la santé est un élément intrinsèque du bien-être et par conséquent nous devons nous intéresser aux inégalités de santé, qu’elles soient ou non corrélées avec les inégalités touchant à d’autres aspects du bien-être. • Deuxièmement, la mesure des inégalités de santé doit refléter la variété des issues, fatales ou non.
sentnum
1
-1
Cette notion est opérationnalisée grâce au concept de durée de vie en bonne santé. • Troisièmement, l’espérance de santé individuelle est préférable à la durée de vie en bonne santé individuelle pour rendre compte de la mesure des inégalités de santé car elle exclut les différences de durée de vie vécue en bonne santé simplement dues au hasard.
sentnum
2
-1
En d’autres termes, le paramètre intéressant dans l’étude des inégalités de santé est la distribution de l’espérance de vie parmi les individus d’une population. • Quatrièmement, il est possible de résumer l’inégalité de la distribution de l’espérance de santé par la mesure des écarts individuels par rapport à la moyenne (c’est-à-dire les écarts entre les individus et la moyenne pour la population) ou la mesure des écarts inter-individus.
sentnum
3
-1
La formulation exacte de la mesure résumant les inégalités dépend de trois choix normatifs.
sentnum
4
-1
Une meilleure compréhension de l’avis des personnes concernant ces choix normatifs servira de base à l’étude d’une mesure normalisée de l’OMS des inégalités de santé.
sentnum
5
-1
L’accent mis sur l’inégalité des risques sanitaires en fonction de l’âge (déterminants de la distribution de l’espérance de santé) pourrait renouveler l’intérêt pour certains problèmes de santé, par exemple les nombreuses expositions professionnelles qui n’ont pas une influence considérable sur le niveau moyen de l’espérance de santé de la population mais qui peuvent contribuer aux risques sensiblement élevés menaçant une petite minorité.
sentnum
6
-1
Il faudra, pour mesurer la distribution de l’espérance de santé, utiliser les données des enquêtes transversales sur la prévalence de diverses issues non fatales.
sentnum
7
-1
Lorsqu’on mesure les inégalités de santé, il s’agit essentiellement de comparer la distribution des états de santé des individus au sein des populations, et de comparer entre elles les distributions dans des populations différentes.
sentnum
8
-1
Il existe un consensus de plus en plus large selon lequel l’amélioration du niveau moyen de santé n’est pas un indicateur suffisant des qualités d’un système de santé.
sentnum
9
-1
La manière dont cette amélioration est répartie est un aspect tout aussi important de la qualité.
sentnum
10
-1
Si nous voulons placer les inégalités de santé au cœur du débat politique, nous devons mettre au point de meilleures méthodes de mesure.
sentnum
11
-1
Ce sera le seul moyen d’évaluer la véritable ampleur du problème et de suivre les progrès accomplis pour le résoudre.
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S0042-96862000000100007
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Les dépenses publiques relatives aux soins de santé en Afrique: les pauvres en profitent-ils?.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Les soins de santé sont censés constituer un service fondamental, indispensable dans toute lutte contre la pauvreté.
sentnum
1
-1
Le présent article passe en revue les bénéfices découlant des dépenses publiques consacrées aux soins curatifs dans sept pays africains (Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Kenya, Madagascar et République-Unie de Tanzanie).
sentnum
2
-1
L’analyse de ces bénéfices comprend trois étapes : - l’estimation des subventions unitaires ; - l’affectation des subventions aux utilisateurs ; et - la comparaison de la répartition des subventions entre les différents groupes.
sentnum
3
-1
La subvention unitaire représente le coût net actuel, pour un gouvernement, d’une consultation dans les établissements de santé.
sentnum
4
-1
La subvention d’une consultation à l’établissement de soins de santé primaires est moins onéreuse pour un gouvernement qu’une consultation à l’hôpital, et les consultations ambulatoires sont considérablement moins coûteuses que les soins hospitaliers.
sentnum
5
-1
Au Ghana, une consultation ambulatoire représente le dixième du coût d’un soin hospitalier et en Guinée cette proportion est de 1 pour 7.
sentnum
6
-1
Les établissements publics dispensent habituellement plus des deux tiers des soins médicaux dans ces pays.
sentnum
7
-1
Les pauvres ont tendance à se rendre dans ces établissements publics, mais les plus favorisés le font aussi, étant donné la lenteur avec laquelle se développent les soins de santé privés dans la plupart de ces pays.
sentnum
8
-1
Le fait de combiner les subventions unitaires concernant la prestation des soins de santé avec l’utilisation des établissements de santé fonctionnant à l’aide de fonds publics permet d’estimer les bénéfices découlant des dépenses publiques en matière de santé.
sentnum
9
-1
Il en ressort deux messages clairs. • Les dépenses de santé consacrées aux soins curatifs en Afrique ne sont pas destinées uniquement aux plus pauvres.
sentnum
10
-1
La part de la subvention accordée au quintile le plus pauvre est considérablement moindre que celle octroyée aux 20 % les plus riches. • Les dépenses de santé progressent raisonnablement.
sentnum
11
-1
Si on considère celles-ci comme une part du revenu, les pauvres reçoivent davantage que les plus favorisés.
sentnum
12
-1
Si le gouvernement accordait à tous les ménages un transfert de revenu plutôt que des soins de santé subventionnés, la répartition du revenu s’améliorerait.
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S0042-96862000000100017
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Détérioration de l’état nutritionnel des jeunes enfants et de leurs mères à Brazzaville (Congo) à la suite de la dévaluation du franc CFA en 1994.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Peu après la dévaluation du franc de la Communauté financière africaine (CFA) intervenue le 12 janvier 1994 dans 14 pays africains, des inquiétudes se sont exprimées quant aux conséquences qu’elle pourrait avoir, notamment en matière de santé, pour des populations déjà fragilisées par plusieurs années de crise économique d’ajustement.
sentnum
1
-1
On prévoyait en particulier que les populations urbaines seraient très touchées.
sentnum
2
-1
Jusqu’à présent, cette question n’a pas vraiment été analysée.
sentnum
3
-1
Une étude préliminaire faite à Brazzaville (Congo) un an après la dévaluation a montré que la qualité des aliments de complément donnés aux nourrissons commenc¸ ait se dégrader.
sentnum
4
-1
L’étude présentée ici visait à répondre à plusieurs questions : cette dégradation allaitelle s’inscrire dans la durée ?
sentnum
5
-1
L’état nutritionnel des enfants allait-il lui aussi se détériorer ?
sentnum
6
-1
La situation nutritionnelle des adultes était-elle menacée ?
sentnum
7
-1
L’étude se fondait sur deux enquêtes nutritionnelles faites en 1993 et 1996 dans deux quartiers centraux de Brazzaville auprès d’un échantillon représentatif des ménages ayant un enfant âgé de 4 à 23 mois (n = 2623 et n = 1583, respectivement).
sentnum
8
-1
Les deux enquêtes ont été réalisées par passage à domicile, avec la même méthodologie et le même questionnaire.
sentnum
9
-1
On s’est servi de mesures anthropométriques normalisées pour calculer les indices poids/taille et taille/âge pour les enfants et l’indice de Quételet pour les mères.
sentnum
10
-1
Pour tenir compte de certaines modifications des caractéristiques sociales des ménages en raison des troubles civils survenus à Brazzaville à la fin de 1993, nous avons ajusté les comparaisons entre les deux enquêtes pour les variables correspondantes.
sentnum
11
-1
La dégradation de la qualité de l’alimentation de complément amorcée en 1994 s’est poursuivie en 1996 : l’aliment de complément donné aux nourrissons âgés de 4 à 11 mois était moins souvent un aliment de transition spécial (48,1% en 1996 contre 58,9% en 1993, p = 0,0001).
sentnum
12
-1
Les aliments de complément importés, de qualité nutritionnelle supérieure, étaient moins utilisés (22,2% contre 31,8 %, p = 0,0001) et les bouillies locales étaient moins bien enrichies.
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S0042-96862000000100019
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Réforme des systèmes de santé et rôle des sites d’études sur le terrain reposant sur une surveillance démographique et sanitaire.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Il est bien connu que les sites d’études sur le terrain qui reposent sur des données issues d’une surveillance démographique et sanitaire ont contribué à l’évaluation d’interventions nouvelles ou non encore testées, en grande partie par le biais d’épreuves d’efficacité de techniques nouvelles ou de prestations particulières, qu’il s’agisse de vaccins, de thérapie par réhydratation orale ou de méthodes contraceptives.
sentnum
1
-1
Ces sites sont caractérisés par des recensements réguliers d’une population géographiquement bien délimitée complétés par l’enregistrement systématique de données démographiques (naissances, décès et migrations), avec interconnexions entre chaque dossier individuel.
sentnum
2
-1
Si l’action du British Medical Research Council en Gambie et l’étude Matlab au Bangladesh sont parmi les plus anciennes et les mieux connues, le nombre des sites d’études sur le terrain qui s’appuient sur des données issues d’une surveillance démographique et sanitaire a nettement augmenté depuis 1990, en particulier en Afrique.
sentnum
3
-1
Malgré les contributions de quelques projets beaucoup plus anciens (par exemple Pholela en Afrique du Sud et Narangwal au Pendjab) et les efforts récemment fournis pour inventorier des sites d’études dans le contexte plus vaste des systèmes de santé, la contribution de ces sites à la réforme du secteur de la santé, à l’échelle nationale ou internationale, est restée limitée.
sentnum
4
-1
Rares sont les documents sur les politiques et le développement des systèmes de santé qui ont été produits par les sites actuellement opérationnels qui pourtant, consacrent à d’autres sujets un volume impressionnant de publications.
sentnum
5
-1
Peut-être cela tient-il en partie à des questions complexes de contrôle et de responsabilités dans la gestion des recherches des sites ainsi qu’à leurs directions techniques qui peuvent ne pas être toujours attentives à la problématique des politiques de santé.
sentnum
6
-1
Les sites d’études sur le terrain, qui ont des caractéristiques communes avec les études pilotes classiques, ne peuvent échapper aux critiques dont ces études ont fait l’objet.
sentnum
7
-1
Après avoir exploré et défini les caractéristiques de ces sites dans des pays à revenu faible et moyen, les auteurs du présent article font valoir que beaucoup des sites actuellement actifs disposent des moyens nécessaires, encore que largement inexploités, pour contribuer sensiblement au développement sanitaire aux niveaux national et sous-national.
sentnum
8
-1
La population couverte par ces sites étant souvent celle de districts ou de sous-districts, l’utilisation stratégique des données de la surveillance sanitaire et démographique pourrait être précieuse pour les activités de décentralisation des autorités sanitaires nationales et provinciales.
sentnum
9
-1
L’apport de ces données pourrait être particulièrement utile dans les domaines suivants : - communication de données sur la population et constitution de sources d’information ; - évaluation de programmes et d’interventions ; et - applications politiques et pratiques.
sentnum
10
-1
Les auteurs présentent les mécanismes qui pourraient être mis en œuvre pour améliorer les liens entre les sites d’études sur le terrain, les communautés et les responsables de la planification et du fonctionnement des systèmes de santé.
sentnum
11
-1
L’exploitation des possibilités ainsi offertes exigera un effort d’apprentissage de la part des équipes de recherche comme de la direction des services de santé.
sentnum
12
-1
Des ressources additionnelles seront nécessaires mais le coût à prévoir sera sans doute marginal par rapport au coût total de telles activités de recherche.
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S0042-96862000000200003
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
La sécurité des injections vaccinales en Afrique n’est pas un simple problème de logistique.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Des études menées entre 1989 et 1998 laissent à penser que les pays de la Région africaine n’ont pas progressé dans le domaine de la sécurité des injections au cours de cette période.
sentnum
1
-1
On a observé dans la plupart des pays africains que très souvent les injections étaient pratiquées dans de mauvaises conditions, quel que soit le matériel utilisé, ce que confirme la fréquence élevée avec laquelle les abcès associés aux injections sont signalés, ceux-ci étant rapportés dans 40% des centres de santé du Swaziland, où l’on n’utilise que des seringues et aiguilles jetables, et dans 55% des centres de santé du Tchad, où l’on emploie un mélange de seringues jetables ou stérilisables.
sentnum
2
-1
Toutefois, les abcès ne représentent que la partie émergée de l’iceberg que constituent les réactions indésirables faisant suite à une vaccination.
sentnum
3
-1
En Afrique, où le virus de l’hépatite B et le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) sont très fréquents, un modèle mathématique récent laisse à penser que les injections à risque pourraient entraîner chaque année la survenue de 0,78-1,56, 0,25-0,5 et 0,05-0,1 million de cas d’hépatite B, d’hépatite C et d’infection à VIH respectivement.
sentnum
4
-1
Le fait de ne pas se débarrasser correctement des aiguilles pourrait exposer, outre ceux qui rec¸ oivent les injections et le personnel de soins de santé, la communauté tout entière à des infections par des germes hématogènes contractées à l’occasion de blessures accidentelles avec ces aiguilles et aussi permettre la réutilisation ou la revente et le recyclage de matériel d’injection contaminé.
sentnum
5
-1
Au cours des campagnes de vaccination de masse, où l’on administre 50 à 100 fois plus d’injections que dans le cadre des services de vaccinations habituels, la sécurité des injections devient extrêmement problématique.
sentnum
6
-1
Les raisons qui font que l’on réutilise des seringues et des aiguilles sans les avoir correctement stérilisées sont multiples : pénurie de matériel d’injection, manque de sensibilisation des gens au risque de transmission des germes hématogènes, manque de personnel qualifié, absence de pièces détachées et de combustible pour les stérilisateurs; enfin, le fait qu’on ne se débarrasse pas correctement des aiguilles conduit à leur recyclage et à leur revente après qu’elles aient été reconditionnées.
sentnum
7
-1
En outre, les indicateurs de stérilisation (TST) ne sont pas utilisés pour vérifier la qualité de la stérilisation.
sentnum
8
-1
Le projet logistique d’AFRO, lancé en 1995, s’est attaqué à la sécurité des injections vaccinales au moyen d’une approche logistique à laquelle ont rarement participé les épidémiologistes médicaux et les agents de mobilisation sociale auxquels étaient assignées d’autres tâches comme celles d’accroître la couverture vaccinale.
sentnum
9
-1
S’il ne peut y avoir d’injection sûre sans la logistique qui permet de fournir suffisamment de matériel stérile, l’amélioration des pratiques de soins infirmiers et la mobilisation sociale sont également tout à fait nécessaires pour parvenir à ce que les injections soient pratiquées en toute sécurité.
sentnum
10
-1
Parce que le projet logistique d’AFRO n’a axé ses efforts que sur la logistique, il n’a pas pu fournir de solutions appropriées.
sentnum
11
-1
En outre, il faisait des responsables du PEV les points de départ des activités liées à la sécurité des injections, mais cette approche s’est avérée inefficace pour la promotion des bonnes pratiques d’injection, puisque le souci principal de ces responsables était seulement d’accroître la couverture.
sentnum
12
-1
Toutefois, on ne peut plus dissocier la qualité des services de vaccination de l’aspect quantitatif de leurs activités.
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S0042-96862000000200005
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Surveillance de la sécurité des vaccins: évaluation des cas de réactions indésirables par un comité consultatif d’experts.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
La surveillance de la sécurité des vaccins est une responsabilité complexe et partagée, qui peut prendre de nombreuses formes, notamment celle de la conduite de grands essais cliniques après homologation, d’études de regroupement des dossiers qui retracent les visites de santé ayant fait suite à la vaccination, ou d’études de suivi plus ciblées, par ex. à partir des carnets de santé.
sentnum
1
-1
Toutefois, dans la plupart des pays, l’élément essentiel des systèmes de surveillance est le système de notification passive qui repose sur la vigilance des prestateurs de soins de santé.
sentnum
2
-1
Au Canada, les cas de réactions indésirables à une vaccination sont soumis, par l’intermédiaire des ministères de la santé des provinces et territoires, au Programme de surveillance des effets indésirables des vaccins de la Division Vaccination, Bureau des Maladies infectieuses, Santé Canada, sur un formulaire de notification spécial utilisé (à quelques modifications mineures près) dans l’ensemble du pays.
sentnum
3
-1
Tous ces systèmes de notification passive présentent les mêmes inconvénients, à savoir une sous-notification, une qualité variable et des notifications incomplètes.
sentnum
4
-1
Ces dernières font qu’on se heurte à de multiples difficultés pour attribuer une causalité à un cas donné.
sentnum
5
-1
Néanmoins, il faut effectuer une évaluation critique des dossiers relatifs à des cas individuels afin de déterminer s’il existe véritablement un lien plausible entre la vaccination et la réaction indésirable, ou s’il ne s’agit que d’une coïncidence dans le temps, l’effet indésirable représentant alors une maladie sous-jacente.
sentnum
6
-1
On a réuni un groupe d’experts (Comité consultatif sur l’évaluation de la causalité (ACCA)) pour analyser toutes les réactions indésirables graves signalées au Canada par le système de notification passive et par un système de surveillance active des cas pédiatriques en milieu hospitalier.
sentnum
7
-1
Pour faciliter ce processus, l’ACCA a d’abord élaboré un instrument d’évaluation normalisé, basé sur des techniques d’évaluation de la causalité décrites dans la littérature.
sentnum
8
-1
Ce questionnaire contient plusieurs rubriques qui amènent les membres du Comité à toute une série de points liés à l’évaluation de la causalité de façon à faciliter le recours à la technique d’évaluation par « introspection globale » pour parvenir à une conclusion au moyen des définitions de la causalité adoptées par l’OMS : « très probable », « probable », « possible », « peu probable » et « sans aucun rapport ».
sentnum
9
-1
Les questions posées comportent les tests de base tels que la plausibilité biologique, les délais entre l’administration du vaccin et le début de la réaction indésirable, et la recherche d’autres facteurs qui pourraient expliquer les symptômes.
sentnum
10
-1
Le formulaire est rempli et accompagné d’une évaluation par consensus, d’un commentaire et de conseils relatifs à une étude ou à un suivi ultérieurs.
sentnum
11
-1
Le Comité, qui s’est réuni deux fois par an depuis 1994, analyse 120 à 220 des 4000 à 5000 notifications de cas reçues chaque année.
sentnum
12
-1
Il s’agit des réactions rapportées les plus graves, qui comprennent des catégories diagnostiques particulières et toutes les réactions ayant conduit à une hospitalisation ou ayant été mortelles.
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S0042-96862000000200007
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
SV40, vaccins antipoliomyélitiques et cancer : les progrès de la recherche et l’intérêt que leur portent les médias et le grand public.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Entre 1955 et 1963, des millions de personnes ont été exposées par mégarde au SV40 (« simian virus 40 »des Anglo-Saxons) qui contaminait les vaccins antipoliomyélitiques - ce virus ayant été présent dans les cultures de reins de singes utilisées pour préparer le vaccin et ayant échappé à la détection.
sentnum
1
-1
Le SV40 a été découvert en 1960 et a été éliminé par la suite des vaccins antipoliomyélitiques.
sentnum
2
-1
Dans cet article, on fait le point des connaissances actuelles concernant le SV40 et on examine les réponses du grand public à l’écho qu’elles ont eu dans les médias.
sentnum
3
-1
Le SV40 est un virus oncogène puissant ayant un important tropisme tissulaire qui induit des tumeurs chez les rongeurs et transforme les cultures cellulaires de nombreuses espèces.
sentnum
4
-1
C’est également un modèle de laboratoire précieux pour l’étude fondamentale des processus moléculaires en jeu dans les cellules eucaryotes et les mécanismes de transformation néoplasique.
sentnum
5
-1
On a détecté des anticorps neutralisants dirigés contre le SV40 chez des sujets qui n’avaient pas été exposés à des vaccins antipoliomyélitiques contaminés.
sentnum
6
-1
L’ADN du SV40 a été à de nombreuses reprises détecté dans des tumeurs chez l’homme, surtout dans des mésothéliomes, des tumeurs cérébrales et des ostéosarcomes ; et l’analyse des séquences de cet ADN a exclu la possibilité d’une contamination de laboratoire pour expliquer la présence de cet ADN viral dans les tumeurs, ou d’une erreur d’identification du virus.
sentnum
7
-1
Toutefois, des études supplémentaires sont nécessaires pour prouver que le SV40 est bien à l’origine de certains cancers chez l’homme.
sentnum
8
-1
Un article récemment publié a fait le point de la question et a beaucoup retenu l’attention des médias.
sentnum
9
-1
La réponse du grand public a souligné le grand intérêt porté au fait que l’on puisse courir des risques aujourd’hui à cause de vaccinations reçues dans le passé.
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S0042-96862000000200014
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Le traitement de brève durée sous surveillance directe et la tuberculose à bacilles multirésistants: des changements s’imposent-ils ?.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Au sens strict, la tuberculose à bacilles multirésistants est une forme de tuberculose résistante à tout le moins à l’isoniazide et à la rifampicine, deux médicaments dont l’efficacité détermine le succès de la chimiothérapie de brève durée.
sentnum
1
-1
Cette double résistance à l’isoniazide et à la rifampicine exige un traitement prolongé toxique avec des médicaments de seconde intention moins efficaces.
sentnum
2
-1
Une enquête mondiale faite récemment par l’OMS et l’Union internationale contre la Tuberculose et les Maladies respiratoires a montré que la prévalence médiane de la tuberculose à bacilles multirésistants parmi les nouveaux cas, c’est-à-dire la tuberculose à bacilles multirésistants primaire, était de 1,4 % (fourchette 0-14,4 %) et, parmi les patients traités auparavant, c’est-à-dire la tuberculose à bacilles multirésistants acquise, de 13,0 % (fourchette 0-54,4 %).
sentnum
3
-1
La prévalence de la tuberculose à bacilles multirésistants aux Etats-Unis d’Amérique et en Europe de l’Ouest était relativement faible, à savoir 0,9-2,5 %, mais des pics de prévalence ont été notés en ex-Union soviétique et dans des pays en développement d’Asie et d’Améique du Sud.
sentnum
4
-1
Les taux de prévalence de la tuberculose à bacilles multirésistants primaire dans ces régions variaient entre 4,6 % et 14,4 %, et le taux de prévalence de la tuberculose à bacilles multirésistants acquise atteignait 54,4 % en Lettonie.
sentnum
5
-1
L’OMS a recommandé une stratégie en plusieurs volets connue sous le nom de stratégie DOTS (« directly observed treatment short-course » ou traitement de brève durée sous surveillance directe) pour faire face au fléau mondial que représente la tuberculose et pour freiner la propagation de la pharmacorésistance.
sentnum
6
-1
La stratégie DOTS, qui comprend une chimiothérapie de brève durée normalisée, donne de bons résultats dans divers contextes, présente un bon rapport coût/efficacité et permet de réduire le phénomène de pharmacorésistance dans les pays où les taux antérieurs de prévalence de la tuberculose à bacilles multirésistants étaient faibles.
sentnum
7
-1
L’expérience limitée faite parmi des groupes de prisonniers en ex-Union soviétique donne à penser que la chimiothérapie de brève durée, composante essentielle de la stratégie DOTS, comporte des taux d’échec beaucoup trop élevés là où la tuberculose à bacilles multirésistants est endémique.
sentnum
8
-1
On a également noté un risque non quantifié d’apparition d’une résistance à d’autres agents chimiothérapeutiques (par exemple, streptomycine, éthambutol ou pyrazinamide), c’est-à-dire un effet d’amplification, chez des patients atteints de tuberculose à bacilles multirésistants qui suivaient un traitement normalisé de brève durée.
sentnum
9
-1
Il a été suggéré que, là où la tuberculose à bacilles multiréistants est endémique, les programmes de lutte antituberculeuse assurent des services supplémentaires, à savoir DOTS-plus pour la tuberculose à bacilles multirésistants.
sentnum
10
-1
La stratégie DOTS actuelle comprend cinq éléments clés dont chacun devra sans doute être modifié là où la tuberculose à bacilles multirésistants est prévalente.
sentnum
11
-1
En premier lieu, la stratégie DOTS actuelle s’appuie sur des schémas chimiothérapeutiques types.
sentnum
12
-1
Deux essais avec la stratégie DOTS-plus ont donné de bons résultats avec un schéma type utilisant des médicaments de seconde intention pour soigner des patients atteints de tuberculose à bacilles multirésistants au Bangladesh et au Rwanda.
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S0042-96862000000200016
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Prévention du trachome par l’assainissement de l’environnement : analyse des faits.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Cet article passe en revue les éléments qui plaident en faveur d’une association entre l’assainissement de l’environnement, l’hygiène, et la transmission du trachome, dans l’intention d’identifier des interventions à but préventif.
sentnum
1
-1
L’Alliance OMS pour l’Elimination mondiale du Trachome d’ici 2020 a adopte la stratégie « CHANCE », qui comporte quatre éléments : CHirurgie du trichiasis, traitement Antibiotique des cas de trachome évolutif, Nettoyer le visage pour prévenir la transmission de la maladie et Changer l’Environnement.
sentnum
2
-1
On a examiné 19 études spécialement choisies parmi les 39 effectuées entre 1958 et 1998 dans différentes parties du monde.
sentnum
3
-1
Ces études ont été répertoriées dans MEDLINE EXPRESS (1966-1999) et HEALTHSTAR (1988-1999).
sentnum
4
-1
Les références citées dans ces articles ont également été étudiées.
sentnum
5
-1
La recherche n’a pas été limitée aux articles rédigés en anglais.
sentnum
6
-1
On trouvera également dans le présent article un cadre servant a` l’évaluation de l’impact de l’assainissement de l’environnement sur une maladie précise prise comme « cas d’école ».
sentnum
7
-1
On a mis en évidence un effet protecteur médian contre la transmission du trachome pour les paramètres environnementaux suivants : proximité d’une source d’eau, 27%; quantité d’eau disponible, 21%; présence de latrines, 24%; collecte des ordures ménagères, 69%; faible densité des mouches ou nombre réduit de mouches sur le visage des enfants, 39%; propreté du visage, 41 %.
sentnum
8
-1
On a estimé que la densité des mouches et la propreté du visage associées au trachome devaient être moins sujettes à erreur, puisqu’elles sont plus étroitement impliquées dans les mécanismes de transmission.
sentnum
9
-1
Des paramètres plus « distants », tels que la disponibilité en eau, la présence de latrines et la collecte des ordures ménagères, n’influent probablement sur la transmission que de façon indirecte.
sentnum
10
-1
Par exemple, ils peuvent favoriser une toilette plus fréquente du visage ou réduire les gîtes larvaires et l’attraction exercée sur les mouches.
sentnum
11
-1
Les études ont été analysées en fonction de leur qualité méthodologique ; celles qui ont été considérées comme «plus précises» ont davantage pesé dans l’interprétation des résultats.
sentnum
12
-1
Le lien de causalité entre le trachome et les « environnements sales » favorisant la prolifération des mouches ou l’attraction exercée sur elles est l’interprétation la plus vraisemblable que l’on puisse faire des résultats, selon les critères de Bradford Hill sur les relation de cause à effet rencontrées pour le trachome dans les études environnementales.
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S0042-96862000000300003
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
L'éradication des maladies en tant que stratégie de santé publique: l'exemple de l'éradication de la poliomyélite.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Malgré les raisons humanitaires et économiques qui sous-tendent les initiatives d'éradication des maladies, certains commentateurs se demandent si le coût humain et financier de telles initiatives justifient les efforts nécessaires pour parvenir à l'éradication d'une maladie.
sentnum
1
-1
Deux réunions internationales ont été récemment organisées à ce sujet pour examiner le concept d'éradication en tant que stratégie de santé publique, la première à Dahlem (Allemagne) en 1997 et la deuxième à Atlanta (Etats-Unis d'Amérique) en 1998.
sentnum
2
-1
Dix ans après le lancement de la plus vaste campagne d'éradication jamais tentée, il est utile de réexaminer l'objectif de l'éradication de la poliomyélite à la lumière des critères proposés lors de ces réunions, en se posant les trois questions suivantes: « Pourquoi éradiquer la poliomyélite ? »
sentnum
3
-1
(coûts et avantages), « Pourquoi l'éradication de la poliomyélite est-elle techniquement réalisable ? »
sentnum
4
-1
(déterminants biologiques de l'éradicabilité), et « Pourquoi l'éradication de la poliomyélite est-elle opérationnellement réalisable ? »
sentnum
5
-1
(considérations sociétales et politiques).
sentnum
6
-1
Une initiative d'éradication ne peut être lancée que lorsqu'il a été démontré que ses effets directs et à plus long terme seront positifs.
sentnum
7
-1
Parmi les avantages de l'éradication de la poliomyélite figurent l'investissement important dans la prestation des services de santé, l'élimination d'une cause majeure d'incapacité, et des effets intangibles mais d'une grande portée comme la création d'une « culture de la prévention » comme cela a été le cas dans les Amériques.
sentnum
8
-1
Bien que le coût financier de l'initiative soit important, l'économie annuelle qui sera réalisée à l'échelle mondiale lorsque toutes les mesures de lutte contre la poliomyélite pourront être arrêtées sera de l'ordre de US $1,5 milliard.
sentnum
9
-1
De plus, environ 50 % des besoins en financement extérieur sont couverts par des organisations qui ne font pas partie des donateurs traditionnels dans le domaine de la santé internationale.
sentnum
10
-1
Même s'il est parfois inévitable de perturber le fonctionnement des autres services de santé, ces perturbations sont en général de courte durée compte tenu de la nature des stratégies d'éradication.
sentnum
11
-1
L'éradicabilité d'une maladie est fonction de la biologie du micro-organisme responsable et des outils de lutte dont on dispose.
sentnum
12
-1
L'éradication de la poliomyélite répond aux trois critères de faisabilité technique de l'éradication d'un micro-organisme.
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S0042-96862000000300005
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
La poliomyélite comme plate-forme: utilisation des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour administrer des suppléments de vitamine A.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
En 1988, la Quarante et unième Assemblée mondiale de la Santé a invité l'OMS à s'engager en faveur de l'éradication mondiale de la poliomyélite à l'horizon 2000 d'une façon qui renforce les programmes nationaux de vaccination et les infrastructures sanitaires nationales.
sentnum
1
-1
Le succès de l'utilisation des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite pour administrer des suppléments de vitamine A constitue un exemple de la façon dont l'éradication de la poliomyélite peut être utilisée comme plate-forme pour la lutte contre d'autres problèmes de santé de l'enfant.
sentnum
2
-1
En même temps, cette initiative contribue à la réalisation de l'objectif du Sommet mondial pour les enfants, à savoir l'élimination de l'avitaminose A et de toutes ses conséquences, y compris la cécité, à l'horizon 2000.
sentnum
3
-1
L'avitaminose A est un problème de santé publique connu ou présumé dans 118 pays, tous dans le monde en développement.
sentnum
4
-1
On évalue à 140-250 millions le nombre d'enfants d'âge préscolaire à risque de carence infraclinique en vitamine A. Ces enfants courent un risque sensiblement accru de maladie et de décès, en particulier par rougeole et diarrhée.
sentnum
5
-1
L'avitaminose A, connue depuis longtemps en tant que principal facteur de cécité chez l'enfant et responsable de 250 000 à 500 000 cas chaque année, est maintenant reconnue comme facteur majeur de mortalité, à l'origine de 1 à 3 millions de décès d'enfants par an.
sentnum
6
-1
Dans la situation actuelle, l'objectif fixé par le Sommet mondial pour les enfants, à savoir l'élimination de l'avitaminose A, ne sera vraisemblablement atteint à temps que par 35 pays.
sentnum
7
-1
Si les stratégies alimentaires et celles portant sur l'enrichissement des aliments doivent faire partie de la lutte globale contre l'avitaminose A, il est souvent impossible, dans de nombreux pays en développement, de les appliquer rapidement ou à grande échelle.
sentnum
8
-1
Les efforts visant à accélérer l'élimination de l'avitaminose A reposent maintenant sur la supplémentation en tant que moyen bon marché et efficace d'améliorer rapidement et durablement le bilan vitaminique A des populations à risque.
sentnum
9
-1
La fourniture de suppléments fortement dosés en vitamine A tous les 4 à 6 mois a non seulement pour effet de protéger contre la cécité, mais elle a aussi un impact considérable sur la santé des enfants de 6 à 59 mois, réduisant le risque de mortalité par toutes causes de 23% (35% en Asie), le risque de mortalité par rougeole de 50% et celui par diarrhée de 33% environ.
sentnum
10
-1
La vitamine A est indispensable au fonctionnement du système immunitaire ainsi qu'à la croissance et au développement de l'enfant.
sentnum
11
-1
Globalement, la baisse de mortalité chez l'enfant imputable à la supplémentation en vitamine A est comparable, sinon supérieure, à celle conférée par n'importe quel vaccin de l'enfance.
sentnum
12
-1
Les journées nationales de vaccination offrent à la fois une infrastructure de dispensation et une couverture sans égale, dont peut bénéficier l'administration de suppléments de vitamine A. En 1997, plus de 450 millions d'enfants, soit près des deux tiers des enfants de moins de 5 ans dans le monde, ont été vaccinés lors de journées nationales de vaccination contre la poliomyélite.
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S0042-96862000000300007
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Surveillance de la poliomyélite: modèle utilisé en Inde pour son éradication.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
La surveillance de la poliomyélite en Inde consistait auparavant en une notification passive des cas cliniquement suspects.
sentnum
1
-1
La capacité de détecter la maladie était limitée car il n'y avait pas de surveillance de la paralysie flasque aiguë (PFA).
sentnum
2
-1
En octobre 1997 ont été déployés dans l'ensemble du pays 59 médecins chargés de mettre en place une surveillance active des cas de PFA; 11 533 postes de notification ont été créés pour rapporter sur une base hebdomadaire le nombre de cas de PFA aux niveaux du district, de l'Etat et du pays.
sentnum
3
-1
Les investigations sur les cas ont été rapidement menées et des échantillons de selles ont été recueillis chez les malades.
sentnum
4
-1
Des liens ont été établis pour renforcer le réseau de laboratoires de la poliomyélite, et les homologues nationaux des médecins chargés de la surveillance ont reçu une formation poussée.
sentnum
5
-1
Les données notifiées au niveau national sont analysées et distribuées une fois par semaine.
sentnum
6
-1
Les taux annualisés de PFA non poliomyélitique sont passés de 0,22 pour 100 000 enfants de moins de 15 ans en 1997 à 1,39 pour 100 000 en 1999.
sentnum
7
-1
La proportion de cas pour lesquels deux échantillons de selles ont été recueillis dans les deux semaines suivant le début de la paralysie est passée de 34% en 1997 à 68% en 1999.
sentnum
8
-1
Le nombre de cas de poliomyélite associés à l'isolement du poliovirus sauvage est tombé de 211 pour le premier trimestre 1998 à 77 pour le premier trimestre 1999.
sentnum
9
-1
Dans 12 des 32 Etats et territoires, aucun poliovirus sauvage n'a été isolé depuis 1998 (Iles Andaman et Nicobar, Arunachal Pradesh, Himachal Pradesh, Jammu et Cachemire, Kerala, Lakshadweep, Manipur, Meghalaya, Mizoram, Nagaland, Sikkim, Tripura), mais la transmission des poliovirus sauvages de types 1 et 3 est répandue dans les autres régions et la baisse apparente de la transmission observée en 1999 est intervenue avant le début du maximum de la saison poliomyélitique (juillet à septembre).
sentnum
10
-1
Il est donc justifié d'organiser des séries supplémentaires de journées nationales de vaccination avant de mettre en œuvre les stratégies de « ratissage » des cas.
sentnum
11
-1
La circulation du poliovirus sauvage de type 2 est encore répandue dans l'Uttar Pradesh et le Bihar.
sentnum
12
-1
L'expérience de nombreux pays montre que les activités d'éradication de la poliomyélite peuvent servir de plate-forme pour renforcer d'autres services de vaccination et de médecine préventive.
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S0042-96862000000300010
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Arrêter de vacciner contre la poliomyélite après l'éradication : problèmes et enjeux.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
Depuis 1988, le nombre de cas de poliomyélite rapportés dans le monde a baissé d'environ 85% et le nombre de pays d'endémie connus ou supposés est tombé de plus de 120 à moins de 50.
sentnum
1
-1
Comme l'éradication de la poliomyélite approche, les questions susceptibles d'influencer le moment et la façon d'arrêter de vacciner contre cette maladie prennent une importance cruciale.
sentnum
2
-1
Du fait des risques et avantages potentiels qu'implique une telle décision, il faudra disposer, avant de pouvoir arrêter la vaccination, d'un dossier scientifique rigoureux, d'une analyse risque-avantages, de plans d'urgence, de stocks de vaccin antipoliomyélitique, et avoir reçu l'approbation des commissions mondiales en matière de politiques.
sentnum
3
-1
Les bases scientifiques à l'appui de l'arrêt de la vaccination ont été examinées par l'OMS.
sentnum
4
-1
Il est fondamental de savoir si la transmission des souches vaccinales excrétées pourrait se maintenir et donner lieu à une réémergence du poliovirus dans une future population non vaccinée.
sentnum
5
-1
Plusieurs ensembles de données indiquent que la persistance de poliovirus dérivés de souches vaccinales est possible dans une population : Cuba et d'autres pays ont rapporté une persistance du virus à la suite de campagnes de vaccination de masse par le VPO ; le séquençage du génome d'isolats de poliovirus en provenance de pays indemnes de la maladie peut indiquer si du virus dérivé de la souche vaccinale a circulé de façon prolongée ; enfin, des enquêtes réalisées chez des groupes religieux opposés à la vaccination et des investigations sur des flambées de cas de poliomyélite fournissent
sentnum
6
-1
des informations sur la capacitéd'infection des virus dérivés de souches vaccinales.
sentnum
7
-1
Jusqu'à maintenant, les faits semblent pencher pour une persistance limitée des poliovirus dérivés de souches vaccinales.
sentnum
8
-1
Il faut cependant noter que les données dont on dispose actuellement ne sont pas exhaustives et que de nouvelles recherches sur la transmissibilité et la persistance de poliovirus dérivés de souches vaccinales sont nécessaires.
sentnum
9
-1
L'excrétion prolongée de tels virus par des personnes atteintes d'un déficit immunitaire primaire pourrait être un des moyens de persistance des poliovirus dérivés de souches vaccinales.
sentnum
10
-1
L'excrétion de poliovirus est habituellement de courte durée chez un hôte immunocompétent, et dépasse rarement 2 mois.
sentnum
11
-1
Depuis le début des années 60, plusieurs cas de réplication et d'excrétion prolongées de poliovirus dérivés de souches vaccinales pendant 2 ans ou plus ont été rapportés, tous chez des personnes immunodéficientes.
sentnum
12
-1
Les patients atteints de déficits immunitaires primaires portant sur le système des lymphocytes B semblent les plus à risque pour la réplication et l'excrétion prolongées de poliovirus (et d'autres entérovirus).
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S0042-96862000000300014
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Rôle de la préférence pour les fils dans le comportement reproducteur au Pakistan.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
La plupart des informations sur l'association entre les intentions déclarées en matière de procréation et les comportements s'appuient sur les données d'enquêtes transversales plutôt que sur les résultats d'études longitudinales.
sentnum
1
-1
Le présent article rapporte l'influence du sexe des enfants survivants sur le caractère désiré ou non d'une grossesse et évalue l'effet du sexe des enfants survivants sur les grossesses ultérieures et le comportement en matière de contraception, en utilisant une étude de cohorte (étude longitudinale).
sentnum
2
-1
L'étude a été réalisée dans quatre zones d'habitation précaire (squats) de Karachi à deux époques différentes : 1990-1991 et 1995.
sentnum
3
-1
Lors de la première phase (1990-1991), il a été demandé à 999 femmes enceintes d'indiquer si leur grossesse actuelle (grossesse « indicatrice ») était désirée ou non.
sentnum
4
-1
Lors de la deuxième phase de l'étude en 1995, des informations sur les événements génésiques et sur l'utilisation de la contraception entre 1990-1991 et 1995 ont été recherchées auprès de la même cohorte de femmes.
sentnum
5
-1
Parmi les 999 femmes ayant participé à la première partie de l'étude, les trois quarts (n = 765) ont pu être réinterrogées.
sentnum
6
-1
Une comparaison entre les femmes interrogées au cours de la deuxième enquête et celles qui n'ont pu être revues n'a montré aucune différence significative au niveau des caractéristiques démographiques ou génésiques entre les deux groupes.
sentnum
7
-1
L'application de plusieurs critères d'exclusion des femmes interrogées lors des deux phases de l'étude a réduit l'échantillon analysé à 508 cas.
sentnum
8
-1
Les résultats de la présente étude montrent que le sexe des enfants survivants, et en particulier le nombre de fils, influence le caractère désiré ou non de la grossesse indicatrice.
sentnum
9
-1
Par exemple, chez les femmes ayant déjà un enfant, 25% des femmes interrogées ont indiqué que la grossesse indicatrice était non désirée lorsque l'enfant survivant était un fils, et 0% lorsque l'enfant survivant était une fille.
sentnum
10
-1
De même, chez les femmes ayant déjà deux enfants, 48% des femmes interrogées ont indiqué que la grossesse indicatrice n'était pas désirée lorsque les deux enfants survivants étaient des fils, contre 25% lorsque les deux enfants survivants étaient des filles.
sentnum
11
-1
D'après les résultats d'une analyse multivariée, le sexe des enfants survivants était la variable explicative dominante pour le caractère non désiré de la grossesse indicatrice.
sentnum
12
-1
A chaque fils survivant supplémentaire, les femmes indiquaient 2,5 fois plus souvent la grossesse indicatrice comme non désirée, chiffre qui était divisé par deux lorsque l'enfant survivant supplémentaire était une fille.
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S0042-96862000000300016
language
FR
section
title
-1
sentnum
0
-1
Faire de la neurocysticercose une maladie à déclaration obligatoire au niveau international.
language
FR
section
abstract
-1
sentnum
0
-1
La neurocysticercose, infestation du cerveau par des larves de Taenia solium, est la principale complication de la téniase/ cysticercose.
sentnum
1
-1
La téniase/cysticercose représente un problème de santé publique important, surtout dans les pays où l'hygiène de l'environnement laisse à désirer, où la neurocysticercose est la principale cause de convulsions et d'épilepsie.
sentnum
2
-1
Les sujets contaminés après avoir consommé de la viande de porc mal cuite infestée par des cysticerques développent une téniase intestinale et deviennent porteurs définitifs de la maladie.
sentnum
3
-1
Chaque ténia adulte libère quotidiennement dans les fèces du porteur un à cinq proglottis contenant chacun environ 40 000 œufs.
sentnum
4
-1
L'homme contracte la neurocysticercose en ingérant des œufs de T. solium présents dans les matières fécales des porteurs.
sentnum
5
-1
Les personnes infestées courent un risque élevé d'infestation cérébrale massive par des cysticerques viables de T. solium, par auto-infestation, et, comme l'ont montré des études épidémiologiques, constituent des grappes de cas de neurocysticercose.
sentnum
6
-1
Tout porte à croire que l'infestation directe joue un rôle important dans la pathogénie de la maladie, alors qu'il est sans doute faux, par contre, que, comme on le croyait précédemment, les œufs de T. solium se transmettent par l'eau ou par l'air.
sentnum
7
-1
La neurocysticercose est par conséquent une infection transmise d'un individu à un autre qui se contracte par voie fécale-orale à partir des porteurs du ténia intestinal.
sentnum
8
-1
Il faut combattre énergiquement l'idée très répandue selon laquelle le ténia, ou ver solitaire, est inoffensif et n'exige pas de traitement, compte tenu de l'ampleur du problème de la téniase/cysticercose et de ses complications.
sentnum
9
-1
Les neurologues, neurochirurgiens et médecins généralistes doivent comprendre que, lorsqu'ils diagnostiquent un nouveau cas de neurocysticercose, c'est que le patient a probablement été contaminé par quelqu'un de son entourage proche.
sentnum
10
-1
Si l'on considère que la cysticercose humaine est une maladie infectieuse qui suppose une source de contagion humaine, il convient de rechercher et de traiter la source selon les mêmes principes épidémiologiques que pour la lutte contre d'autres maladies transmissibles.
sentnum
11
-1
En vue de lutter contre la téniase/cysticercose, et en particulier la neurocysticercose, nous proposons de considérer la téniase/ neurocysticercose maladie à déclaration obligatoire au niveau international.
sentnum
12
-1
Tout cas nouveau devra être notifié par le médecin traitant ou par l'administrateur de l'hôpital au ministère de la santé compétent.
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